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L’arthrose de l’articulation du genou (gonarthrose):

Le High-Tech au bloc opératoire

Implantation d’une endoprothèse totale du genou par chirurgie mini-invasive (MIS) à l’aide d’un procédé de navigation chirurgicale assisté par ordinateur

 

Table des matières:

I. Introduction relative à l’arthrose du genou (Gonarthrose)  

  • 1.1 Mécanismes à l’origine de la gonarthrose
  • 1.2 Tableau clinique d’une gonarthrose

II. Le traitement de la gonarthrose     

 

 

I. Introduction (l’arthrose du genou)

L’arthrose occupe une place de plus en plus importante parmi les affections orthopédiques, à tel point qu’elle devient pour ainsi dire une sorte d’épidémie. L’arthrose est une dégénérescence du cartilage des articulations, ledit cartilage recouvre l’os dans les articulations du corps humain à la manière d’un film lubrifiant, permettant ainsi le glissement des surfaces articulaires entre elles en limitant le frottement. En cas d’arthrose, on observe une usure prématurée et excessive du cartilage articulaire de diverses origines. L’usure prématurée du cartilage articulaire (=arthrose) peut en principe toucher chaque articulation du corps humain, mais les mécanismes à l’origine de cette usure et les possibilités thérapeutiques varient d’une articulation à l’autre. Cette brochure d’informations présente une description du diagnostic et du traitement de l’arthrose de l’articulation du genou (=gonarthrose), et plus particulièrement une nouvelle technique qui préserve les tissus et qui est assistée par ordinateur, appelée endoprothèse totale du genou par chirurgie mini-invasive (MIS KTP) à l’aide d’un procédé de navigation chirurgicale assisté par ordinateur.

 

1.1 Mécanismes à l’origine de l’arthrose de l’articulation du genou (Gonarthrose)

L’arthrose se caractérise par une usure excessive et prématurée du cartilage articulaire. En phase terminale de l’arthrose, du fait de la disparition progressive du film lubrifiant cartilagineux, le contact articulaire finit par se faire os contre os. Il en résulte des inflammations et de fortes douleurs dans l’articulation concernée.

Les facteurs favorisant l’apparition d’une gonarthrose sont variables. Généralement, les causes d’une maladie articulaire dégénérative (arthrose) sont p.ex. une faiblesse héréditaire du cartilage articulaire (arthrose primaire), des troubles métaboliques, une répartition inégale des charges, des traumatismes, des inflammations et également des processus liés à l’âge. Dans ce contexte, il est important de noter que les manifestations normales du vieillissement reposent également sur des processus dégénératifs, sans toutefois déboucher sur une arthrose au sens propre du terme. Malgré l’usure liée à l’âge, une articulation normale reste  fonctionnelle jusqu’à un âge avancé, c’est pourquoi l’arthrose n’est en aucun cas un signe normal et inéluctable de vieillesse.

Aussi, les sollicitations de l’articulation par une activité sportive, un travail difficile, etc. sont physiologiques, c.-à-d. que l’articulation peut facilement gérer les contraintes et l’articulation saine peut les supporter sans problèmes jusqu’à un âge avancé, sans entraîner de conséquences fâcheuses. Les arthroses apparaissent généralement dans un contexte de lésions articulaires préexistantes – congénitales ou acquises– essentiellement de lésions au niveau du cartilage. Ce dernier n’est plus en mesure de faire face aux sollicitations mécaniques normales et il finit par être détruit par une usure purement mécanique.

Dans le cas de l’articulation du genou, il existe différents facteurs qui favorisent l’apparition (appelés pré-arthroses) d’une arthrose de l’articulation du genou (gonarthrose). Les malpositions axiales jouent un rôle très important. En cas de malposition évidente de l’axe de la jambe, l’articulation du genou est soumise à une contrainte unilatérale. Seule une partie du genou est soumise à une pression excessive (en cas de jambes en O, sur la partie interne, médiale de l’articulation ; en cas de jambes en X, sur la partie externe, latérale), les contraintes ne sont plus réparties de manière régulière sur les surfaces articulaires. Une contrainte unilatérale excessive exercée depuis plusieurs années sur la surface articulaire du genou entraîne une usure du cartilage situé dans cette zone. On parle également de gonarthrose en valgus (dans le cas de jambes en X) ou de gonarthrose en varus (dans le cas de jambes en O). Voici un exemple qui illustre l’importance d’une répartition régulière des contraintes dans l’articulation : les chaussures à talon qui ont un petit talon concentrent la totalité du poids du corps humain sur une très petite surface (appelée pointe de pression), contrairement aux chaussures plates qui permettent une répartition du poids.

Après une fracture de l’os de la cuisse ou des os de la jambe, touchant également la surface articulaire, il se peut p. ex. que le cartilage soit également endommagé ou qu’il subsiste une aspérité dans l’articulation après rétablissement de la fracture. Dans les deux cas, il en résulte une inégalité de la surface articulaire, ce qui va à son tour  favoriser l’apparition d’une gonarthrose générée par les contraintes quotidiennes. De même, une instabilité chronique au niveau de l’articulation du genou, déclenchée par une déchirure des ligaments croisés, des ligaments latéraux ou une blessure du ménisque ou de plusieurs structures simultanément, constitue un facteur de prédisposition pour l’apparition d’une  gonarthrose. Une arthrose de l’articulation du genou peut apparaître même dans le cas d’une arthropathie hémophilique (épisodes hémorragiques répétés au niveau de l’articulation dus à une carence héréditaire en facteurs de coagulation sanguine), de la maladie d’Ahlbaeck (ostéonécrose aseptique du condyle fémoral) ou en cas de séquelles d’une ostéochondrite disséquante. Les facteurs mécaniques jouent un rôle important dans le cas de toutes ces lésions et maladies. Mais une gonarthrose peut également apparaître dans un contexte inflammatoire, le cartilage articulaire étant alors pratiquement détruit par des processus favorisant l’inflammation.

1.2 Tableau clinique d’une gonarthrose

D’anciennes lésions de l’articulation du genou associées à des douleurs chroniques d’installation lente sont des signes évocateurs d’une gonarthrose naissante. La douleur dite « de mise en route », qui s’atténue après une brève phase d’échauffement des muscles et des ligaments, ainsi que la douleur de fatigue apparaissant après une sollicitation du genou de longue durée, sont caratéristiques de la gonarthrose.

Par la suite, le patient ressent également des douleurs au repos. Au cours de l’évolution de la maladie, on observe aussi des épanchements fréquents dans l’articulation du genou, ainsi que des difficultés à plier ou à étendre entièrement le genou et une augmentation de la température de l’articulation du genou. En règle générale, en signe de réaction inflammatoire, la capsule articulaire du genou est légèrement épaissie. En cas d’arthroses qui ne touchent qu’une partie de l’articulation (p. ex. lors d’une gonarthrose en valgus ou de la maladie d’Ahlbaeck), c’est principalement la malposition axiale de l’extrémité concernée qui attire l’attention. L’évolution de la maladie est variable, mais reste lente et en constante progression. Les modifications articulaires sont également visibles à la radiographie.

Le premier signe radiologique visible d’une gonarthrose est le rétrécissement de l’interligne articulaire dû à l’absence de cartilage articulaire. Par la suite, on peut observer ce qu’on appelle des ostéophytes et un épaississement de l’os situé à proximité de l’articulation. Ces signes sont à interpréter comme une tentative du corps de combler l’absence de cartilage articulaire. Mais la « réparation » ne peut pas se faire aux sites qui en ont besoin. En phase finale d’une gonarthrose, la radiographie révèle en plus des kystes osseux dégénérant en une importante déformation de l’articulation (cf. image 1).

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(Image 1) gonarthrose en varus: radiographie d’une articulation du genou en varus (jambes en O) révélant une modification arthrosique. On distingue nettement le rétrécissement de l’interligne articulaire sur la face interne (1), les productions osseuses latérales (2) et un épaississement au-dessous de l’interligne articulaire (3).

 

 

II. Le traitement de la gonarthrose

2.1 Traitement conservateur

Au début de la maladie, les traitements physiques, la kinésithérapie et les injections intra-articulaires d’antalgiques et d’anti-inflammatoires peuvent atténuer les symptômes. Il faut si possible éviter de vouloir ménager les articulations en allégeant les contraintes p. ex. au moyen d’un déambulateur, mais on y est souvent forcé par les douleurs.

Les genouillères et les orthèses de genou peuvent aider à stabiliser une articulation du genou instable, atténuant ainsi les douleurs. Toutefois, l’objectif d’un traitement conservateur ne peut être que l’atténuation de la douleur, la progression de l’arthrose ne pouvant pas être enrayée de manière déterminante.

2.2 Traitement chirurgical

2.2.1 Procédés arthroscopiques


On dispose de diverses méthodes qui se distinguent fortement par leurs approches. Dans le cas d’une arthrose naissante, il est judicieux en premier lieu d’avoir une vue d’ensemble claire de l’étendue définitive de l’arthrose en effectuant un examen endoscopique de la cavité articulaire du genou (arthroscopie), car jusqu’à présent même les techniques d’imageries modernes comme l’imagerie par résonance magnétique (IRM) ou la tomodensitométrie ne peuvent pas remplacer l’œil du chirurgien.

Au cours de l’arthroscopie diagnostique, il est possible d’effectuer ce qu’on appelle une toilette articulaire, cette à dire d’éliminer des tissus gênants comme un ménisque effiloché, des débris cartilagineux, des ostéophytes, etc. et de « laver » l’articulation. Pendant cette intervention, on peut également éliminer du cartilage articulaire altéré. D’éventuelles lésions anciennes à l’origine d’une instabilité du genou, puis ultérieurement d’une arthrose, comme une déchirure des ligaments croisés ou un arrachement du ménisque, peuvent être réparés pour enrayer une éventuelle progression rapide de l’arthrose. Mais ces procédés ne sont indiqués que pour atténuer les symptômes d’une gonarthrose, ils ne sont certainement pas en mesure de restaurer le cartilage articulaire déjà détruit.

Il est toutefois possible de stimuler le remplacement des zones cartilagineuses endommagée ou des surfaces osseuses déjà dénudées par du tissu cartilagineux de substitution. Cet objectif peut être atteint tant par la technique du shaving que par l’abrasion osseuse et que par la technique dite de microfracturing ou souvent aussi par une combinaison des trois techniques. Cette méthode est toutefois controversée, car le cartilage de substitution ainsi formé est un cartilage de « moins bonne qualité », qui ne peut pas pleinement résister aux contraintes subies par l’articulation du genou. Il faut donc plutôt considérer que ce procédé permet un gain de temps jusqu’à l’implantation d’une prothèse. Cette alternative est particulièrement intéressante pour les jeunes patients chez qui, pour des raisons d’âge, la mise en place d’une endoprothèse n’est pas encore envisageable.

2.2.2 Ostéotomie de correction

Chez les patients souffrant d’une arthrose localisée uniquement dans un compartiment articulaire en raison d’une malposition axiale (jambes en X, jambes en O), l’axe des jambes peut être corrigé par une intervention appelée ostéotomie de correction. Cette intervention consiste à sectionner un os (en fonction du type d’arthrose et de l’importance, tibia ou fémur), ce qui permettra de modifier l’axe de la jambe de manière à ce qu’après l’intervention, la contrainte soit exercée sur le côté sain de l’articulation du genou. On transforme ainsi p. ex. une jambe en O en jambe légèrement en X, permettant à la surface cartilagineuse malade de récupérer (voir image 2).



(Image 2) Correction axiale de la malposition en varus (jambes en O) par ostéotomie tibiale de valgisation avec plaque type Surfix. Cette méthode chirurgicale permet de déplacer, du côté malade (face interne de l’articulation du genou) au côté sain (face externe de l’articulation du genou), la contrainte exercée sur l’articulation du genou: cette intervention entraîne une diminution des douleurs et retarde la progression de la maladie du côté atteint.

 

Cette intervention permet aux patients de vivre 10 à 15 ans sans symptômes et de pouvoir pratiquer toutes les activités sportives. La mise en place d’une prothèse du genou peut être retardée. Ce qui est préjudiciable, c’est que la contrainte exercée presque exclusivement sur les portions « saines » de l’articulation du genou va également, au fil du temps, y entraîner des modifications arthrosiques. La dernière solution pour traiter les douleurs du patient est le remplacement définitif des surfaces articulaires par une prothèse.

 

2.2.3 Prothèse de l’articulation du genou

2.2.3.1 Introduction


Si la gonarthrose progresse en dépit de tous les essais thérapeutiques précédemment décrits et que le patient continue à souffrir de douleurs importantes, la seule solution reste l’implantation d’une prothèse de l’articulation du genou (voir image 3).

L’objectif est d’atteindre une absence de douleur au quotidien pour le patient. Les progrès réalisés dans le domaine de la recherche sur les matériaux, ainsi que l’amélioration constante des techniques opératoires ont ôté toute l’appréhension rencontrée dans les débuts de la mise en place de prothèses du genou. Entre-temps, la durée de vie de la prothèse de l’articulation du genou a été améliorée au point de pouvoir rester implantée pendant 20 ans sans problèmes.



(Image 3) Cliché radiologique d’une articulation du genou avec une prothèse du genou Stryker Scorpio.


Il existe en principe différents types de prothèses qui se distinguent principalement par la surface articulaire remplacée par la prothèse. Il existe des prothèses partielles (prothèses à glissement), qui ne remplacent que la partie atteinte de la surface articulaire du genou, mais au minimum une moitié. Dans le cas d’une endoprothèse totale, c’est toute la surface articulaire qui est remplacée. Le choix de remplacer ou non la surface rotulienne postérieure dépend de l’atteinte de cette partie de l’articulation. Au cours de cette intervention réalisée sous anesthésie totale ou partielle, la surface articulaire arthrosique est retirée et on continue à préparer l’os pour l’implantation de la prothèse. Ensuite, la prothèse est posée sur l’os et elle est scellée par un ciment osseux spécial.



2.2.3.2 Quelles sont les chances de réussite de ce traitement?

Grâce à de nouvelles méthodes fiables, l’implantation d’une articulation artificielle du genou donne aujourd’hui d’excellents résultats. En remplaçant les surfaces cartilagineuses par du métal ou des surfaces en plastique (en polyéthylène), il est généralement possible de réussir à éliminer les douleurs, surtout au niveau des sollicitations de la vie quotidienne.

Rien ne s’oppose à la pratique raisonnable d’une activité sportive d’intensité légère (p. ex., nager, faire de la bicyclette, jouer au golf, etc.). Des sollicitations plus importantes, comme celles exercées lors de la pratique de sports de contact, du marathon, etc., sont déconseillées en raison du risque de descellement d’une prothèse, mais également en raison d’une usure accrue du polyéthylène.

 

2.2.3.3 Le High-Tech au bloc opératoire – procédé de navigation assisté par ordinateur

Au cours des dernières années, la technologie médicale a su mettre les techniques de pointe au service des endoprothèses du genou. On a plus particulièrement réalisé des progrès énormes dans le domaine des matériaux utilisés, de la technique chirurgicale, mais également de la compréhension des processus biomécaniques dans l’articulation du genou.

Sur le plan technique, le succès de la mise en place d’une prothèse du genou dépend en premier lieu du bon positionnement des composants, ce qui n’est pas toujours une chose facile à faire même pour un chirurgien expérimenté. Il faut ainsi déjà tenir compte des valeurs angulaires appropriées lors de la préparation de l’os en vue de l’implantation, l’objectif étant d’avoir un alignement axial normal après l’opération. C’est pourquoi les systèmes de navigation assistés par ordinateurs (p. ex. Stryker Navigation System) s’avèrent dorénavant utiles dans la planification des coupes osseuses. Ces systèmes permettent de localiser les coupes pendant l’intervention chirurgicale et en particulier de pouvoir contrôler le résultat d’une coupe. Ils permettent également, en cours d’opération, de contrôler les alignements axiaux résultant de ces coupes, ainsi que le déplacement des composants les uns par rapport aux autres. Au cas où le chirurgien, en se fondant sur son expérience, ne serait pas satisfait du résultat, il lui est possible de corriger immédiatement les différentes coupes sans générer beaucoup de travail supplémentaire.

Les techniques d’implantation conventionnelles courantes, c’est-à-dire celles n’étant pas assistées par ordinateur, utilisent des guides mécaniques intramedullaires ou extramedullaires pour aligner correctement la prothèse. Mais la précision de tous ces systèmes est limitée. Ceci s’explique d’une part par le fait que l’orientation dépend plus de l’évaluation visuelle faite par le chirurgien que de points de référence objectifs, et d’autre part, le positionnement des blocs de coupes n’est pas possible en continu mais uniquement à des intervalles déterminés. La navigation assistée par ordinateur permet en revanche une grande précision (les systèmes de navigation modernes sont d’une très grande précision, avec des écarts de 0,3 mm, p. ex. le Stryker Navigation System). La symbiose entre l’expérience, la routine et la sensibilité du chirurgien, facilite considérablement la mise en place de la prothèse dans une position optimale pour le patient.

Un autre avantage de la navigation assistée par ordinateur est que la stabilité des ligaments peut également être mesurée pendant l’intervention chirurgicale, et ce dans toute l’étendue du mouvement de l’articulation du genou (cinématique). La stabilité des ligaments a en effet également une importance capitale quant à la stabilité d’une prothèse du genou. Les instabilités dues à une tension ligamentaire inexacte et les contraintes inégales supportées par le genou qui en résultent, risquent de provoquer un descellement prématuré de la prothèse. C’est pourquoi l’ajustement optimal de la prothèse, c’est-à-dire le rétablissement d’un alignement correct, la rotation optimale de l’implant et des valeurs ligamentaires exactes, sont essentiels à la mise en place réussie d’une prothèse du genou.

Ainsi, les déviations les plus minimes soient-elles peuvent, pour le patient, entraîner des douleurs pendant de longues années, des répartitions inégales des contraintes qui en résultent, un descellement prématuré de la prothèse et par conséquent, des coûts diagnostiques et de médecine de réhabilitation accrus et finalement, une ré-opération prématurée. En résumé, on peut dire que la navigation assistée par ordinateur constitue par conséquent un moyen efficace et économique de mise en place d’une prothèse en position optimale.  L’ajustement exact de la prothèse permet d’éviter des douleurs, de prolonger la durée de vie de la prothèse, enfin et surtout de faire faire des économies financières considérables au système de santé grâce aux avantages précités.

Mais ce qui compte avant tout, c’est que même si un système de navigation assisté par ordinateur représente une aide importante, il ne remplacera jamais un chirurgien expérimenté.

 

2.2.3.4 Les instruments pour l’implantation d’une prothèse totale du genou à l’aide d’un procédé de navigation chirurgicale assisté par ordinateur avec le système Stryker-Leibinger

 

 

Le dispositif de navigation de l’entreprise Stryker-Leibinger avec une caméra et un récepteur infrarouge.

 

 

Le «pointer»: depuis la table d’opération, le chirurgien pilote le dispositif de navigation avec cet appareil.

 

 

Le «tracker»: il communique avec la caméra infrarouge du système de navigation et indique la position de la jambe dans l’espace.

 



Vue d’ensemble des instruments destinés à la navigation.

 



Le dispositif de navigation de l’entreprise Stryker-Leibinger: la communication entre les trackers, le pointer et la caméra se fait par infrarouge. L’appareil transforme toutes les données au moyen d’algorithmes spéciaux et les représente à l’écran pour le chirurgien.

 

 

À partir d’un algorithme, l’ordinateur calcule les coordonnées du fémur et du tibia.
Ici l’exemple pour le fémur: représentation de l’articulation du genou en trois dimensions.

 

Ici l’exemple pour le tibia.

 

 

2.2.3.5 Implantation d’une endoprothèse du genou

Les images suivantes expliquent les différentes étapes de l’implantation d’une endoprothèse totale du genou assistée par ordinateur au moyen du système de l’entreprise Stryker-Leibinger (cf. image 1 et résultat final image 3). Pour des raisons pratiques, nous utiliserons par la suite le mot «patient» qui désignera tant les patients que les patientes.

L’intervention chirurgicale est précédée d’un entretien détaillé avec le patient, d’un examen clinique et radiologique et d’un planning précis. De plus, on procédera à des examens internistes/anesthésiologiques, ECG, radiographies des poumons et prise de sang inclus. Le patient est généralement hospitalisé la veille de l’opération.

Image 0:
Au bloc opératoire: préparation du patient

Selon les désirs du patient, ce dernier sera opéré sous anesthésie totale ou partielle au cours de laquelle seule la jambe sera anesthésiée. On pose souvent au patient aussi un cathéter péridural permettant de supprimer la sensation de douleur après l’intervention dans la jambe opérée. Sur la table d’opération, le patient est positionné sur le dos, la jambe est désinfectée et couverte (photo A).
AppleMark  A  B

L’intervention chirurgicale est réalisée sous garrot, ce qui permet de minimiser l’utilisation de sang étranger ou du propre sang du patient.

L’image B est une représentation schématique du patient sur la table d’opération, ainsi que du dispositif de navigation situé à une distance d’env. 1,5 m du patient. Au moyen de la technologie infrarouge, les trackers placés sur le fémur et le tibia communiquent de manière bidirectionnelle avec le dispositif de navigation.

Image 1:
Mise en place du «Tracker» de navigation

Les «trackers» sont fixés au fémur et au tibia par deux petites incisions. Au moyen du système de navigation, ils permettent de déterminer avec précision toutes les données importantes pendant l’intervention.

AppleMark  A

Ancrage d’un tracker sur le fémur par la voie d’abord habituelle de 15-18 cm (ancienne méthode, Photo A).


  B

B: ancrage des deux trackers sur le fémur et le tibia par deux petites incisions séparées selon la méthode  mini-invasive avec une incision cutanée de seulement 8-12 cm (méthode récente et actuelle, Photo B).

Image 2:
L’orientation des «trackers»

Les émetteurs pour le dispositif de navigation sont posés (photo A). Il s’agit maintenant de sélectionner l’orientation des émetteurs dans les trackers de manière à ce qu’ils communiquent de manière idéale avec le dispositif de navigation et le récepteur qui y est intégré (photo B).

AppleMark  A  B

Image 3:
L’articulation du genou est numérisée

À l’aide du pointer, des références anatomiques du genou importantes pour le chirurgien (p.ex. des apophyses) sont numérisées (photo C). Le chirurgien peut visualiser directement sur l’écran de l’ordinateur les points ainsi numérisés et éventuellement les corriger immédiatement (photo A). Toutes les données importantes sont directement saisies pendant l’intervention, c’est pourquoi le système de navigation ne nécessite pas d’examens complémentaires coûteux avant l’opération, comme la tomodensitométrie. Technique ouverte assistée par ordinateur (photo B) et technique mini-invasive assistée par ordinateur (photo C).

 A
AppleMark  B AppleMark  C

Image 4:
Digitalisation "Numérisation"

Cette image illustre encore une fois la numérisation à l’aide du pointer qui fait fonction de doigt numérique  du chirurgien. Le système de navigation montre très précisément l’anatomie qui a été enregistrée, illustrée ici par la numérisation du centre de la surface articulaire du tibia (photo A et B) et de sa représentation correspondante à l’ordinateur (photo C).

 A
 B
AppleMark  C

 

Image 5:
Axes et cinématique

Le mouvement de l’articulation du genou permet de vérifier les paramètres des parties molles avant l’implantation de la prothèse. À l’écran du système de navigation, le chirurgien identifie les valeurs axiales de la jambe. Cette image montre ce que le chirurgien voit à l’écran du système de navigation lors de la détermination des axes des jambes (photo A) et de la cinématique (photo B).

 A
 B

 

Technique de navigation chirurgicale assistée par ordinateur mini-invasive MIS (photos A-D).

 A
 B
 C
 D

Image 6:
Axes et cinématique

Cette image montre ce que le chirurgien voit à l’écran du système de navigation lors de la détermination des axes des jambes (photos A-C). Le chirurgien obtient des informations importantes relatives aux paramètres axiaux: varus/valgus (image de gauche), flexion/extension (image du milieu), et rotation interne/rotation externe (image de droite) (photos A et B).

AppleMark  A  B

Image 7:
Fémur, tracker et bloc de coupe géré par navigation

Cette image montre le fémur avec les « trackers » pour le système de navigation et le bloc de coupe (ici avec le gabarit de coupe fixe, appelé «dedicated jig» (photos A et B). Cette technique ancienne est désormais remplacée par la technique du bloc de coupe mobile (cf. ci-dessous).

AppleMark  A  B

Technique MIS avec le bloc de coupe mobile (photos A et B).

 A
AppleMark  B

Technique avec un bloc de coupe mobile: le chirurgien règle le bloc de coupe à la position souhaitée en fonction du varus/valgus, flexion/extension et Slope au moyen des données enregistrées dans l’ordinateur (photo A). Le bloc de coupe est ensuite fixé par de petits clous dans la position souhaitée. Puis la coupe osseuse correspondante est réalisée avec la scie (photoB).

Image 8:
Ajustement de la rotation du composant fémoral (rotation de la prothèse du composant fémoral)

La technique MIS avec un bloc de coupe mobile (photo A).

 A

Vue sur l’écran d’ordinateur avec réglage du bloc de coupe mobile à la position souhaitée (photo B).

AppleMark  B

Image 9:
Précision

On règle la coupe du fémur à l’aide du système de navigation avec une précision à 0,3 millimètres ou 0,3 degrés près (photos A et B).

AppleMark  

 

Image 10:
Résection du fémur effectuée à la scie

Le chirurgien ajuste le fémur par sciage pour assurer une stabilité ultérieure optimale de la prothèse. Technique ouverte de navigation assistée par ordinateur (photo A) et technique de navigation chirurgicale assistée par ordinateur mini-invasive (photo B).

AppleMark  A  B


Image 11:
Coupe du plateau tibial et contrôle des paramètres de rotation du composant tibial (orientation du composant tibial de la prothèse du genou)

 A

Technique de navigation chirurgicale assistée par ordinateur mini-invasive avec bloc de coupe mobile (photo A).


AppleMark

Contrôle des paramètres de rotations du composant tibial à l’aide de la navigation (photo B).


Image 12:
Moyens de contrôle

Bien que le système de navigation soit entièrement dirigé par le chirurgien, un assistant peut à tout moment contrôler les données sur l’ordinateur au bloc opératoire.

AppleMark


Image 13:
Implantation de la prothèse dite d’essai

Après avoir préparé le fémur et le tibia en vue de l’implantation, le chirurgien commence par la mise en place d’une prothèse d’essai. Technique ouverte de navigation assistée par ordinateur (photo A) et technique de navigation chirurgicale assistée par ordinateur mini-invasive (photo B).

AppleMark  A

 B

 

Image 14:
Contrôle de stabilité de la prothèse

La stabilité de la prothèse d’essai est contrôlée au moyen du système de navigation. La prothèse définitive ne sera implantée que lorsque le chirurgien sera satisfait du résultat à 100%.

Contrôle des paramètres de positionnement varus/valgus et flexion/extension du composant fémoral (photo A) et contrôle de la cinématique (photos B et C).

  C  C


Image 15:
Fin de l’intervention chirurgicale

L’intervention chirurgicale est terminée après env. 1h 45 et la peau est refermée. Les images 3 et 7 montrent le résultat final. Technique ouverte de navigation assistée par ordinateur (photo A) et technique de navigation chirurgicale assistée par ordinateur mini-invasive (photo B).

AppleMark  A
 B

 

Image 16:
Patient après deux semaines

Cicatrice après utilisation d’une technique de navigation chirurgicale assistée par ordinateur mini-invasive (photo A). Le patient se tient debout (photo B).

AppleMark  A AppleMark  B

 

Image 17:
Ses clichés radiographiques avant et après l’intervention chirurgicale.

Orthoradiogramme en position debout : cliché pré-opératoire lors d’une gonarthrose en varus gauche de 2° (photo A) et cliché postopératoire après implantation d’une prothèse totale du genou NRG gauche par chirurgie mini-invasive à l’aide d’un procédé de navigation chirurgicale assisté par ordinateur, avec un axe de la jambe qui est droit (Photo B).

radiografia A JPEG Encoder Copyright 1998, James R. Weeks and BioElectroMech. B


2.2.3.5 Riprese video postoperatorie

In questi video si possono vedere pazienti, che hanno dato gentilmente il loro permesso, dopo l'impianto di una protesi al ginocchio:

I. Exemples of video before and after the MIS TKA taking in a chronological way:

- One day before the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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- One day after the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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- 2 days after the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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- 3 days after the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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- 4 days after the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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- 5 days after the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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- 6 days after the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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- 8 days after the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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- 10 days after the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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- 3 weeks after the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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- 4 weeks after the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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Tencia_6wo_small.jpg

Un paziente 4 settimane dopo l'impianto di una protesi alla Capanna Campo Tencia (2140 m).

 

- 6 weeks after the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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- 6 months after the MIS implantation of a knee endoprosthesis:
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II. Exemples of video after the MIS TKA taken with the same patient:

- Il paziente A: 2 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Lo stesso paziente A: 10 settimane dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il paziente B: 2 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Lo stesso paziente B: 5 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il paziente C: 3 settimane dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il paziente D: 6 settimane dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il paziente E: 6 settimane dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il paziente F: 4 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il paziente G: 3 settimane dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il paziente H: 2 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il stesso paziente H: 4 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il stesso paziente H: 6 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il stesso paziente H: 8 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il stesso paziente H: 3 settimane dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il paziente I : 1 giorno dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il stesso paziente I: 2 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il stesso paziente I: 4 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata. Il paziente si trova nella sala di fisioterapia nella cosiddetta "terapia di gruppo del ginocchio" con altri pazienti che hanno ricevuto una protesi al ginocchio con la stessa tecnica chirurgica. Qui il paziente allena i musculi quadricipide con un esercizio a catena chiusa.
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- Il stesso paziente I: 4 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata. Il paziente si trova nella sala di fisioterapia nella cosiddetta "terapia di gruppo del ginocchio" con altri pazienti che hanno ricevuto una protesi al ginocchio con la stessa tecnica chirurgica. Qui il paziente allena i musculi ischiocrurali con un esercizio a catena chiusa.
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- Il stesso paziente I: 4 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata. Il paziente si trova nella sala di fisioterapia nella cosiddetta "terapia di gruppo del ginocchio" con altri pazienti che hanno ricevuto una protesi al ginocchio con la stessa tecnica chirurgica. Qui il paziente fa esercizi di equilibrio.
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- Il stesso paziente I: 4 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata. Il paziente si trova nella sala di fisioterapia nella cosiddetta "terapia di gruppo del ginocchio" con altri pazienti che hanno ricevuto una protesi al ginocchio con la stessa tecnica chirurgica. Qui il paziente si allena ad andare in bicicletta.
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- Il stesso paziente I: 4 settimane dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il paziente J: 4 giorni dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata. Il paziente cammina senza stampelle con tutto il peso.
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- Il paziente k: La mattina dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata. Il paziente puo' muovere la gamba e piegare il ginocchio operato senza dolori.
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- Lo stesso paziente k: Il pomeriggio il 1 giorno dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata. Il paziente puo' muovere la gamba e piegare il ginocchio operato senza dolori.
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- Lo stesso paziente k: Il pomeriggio il 1 giorno dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata. Il paziente continua la mobilizzazione con l'aiuto dell'infermiera.
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- Lo stesso paziente k: Al secondo giorno dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata. Il paziente puo' muovere la gamba e piegare il ginocchio operato senza dolori.
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- Lo stesso paziente k: 2 giorno dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata. Il paziente puo' camminare senza dolori con le stecche per proteggere la ferita.
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- Lo stesso paziente k: 3 giorno dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata. Il paziente va in fisioterapia da solo e continua a fare gli eserciz imparati giorni prima.
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- Lo stesso paziente k: 3 giorno dopo l'impianto di una protesi totale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata. Il paziente puo' muovere la gamba e piegare il ginocchio operato senza dolori.
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- Lo stesso paziente K: il paziente migliora la mobilità e la forza muscolare del ginocchio operato con la bicicletta 3 giorni dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Lo stesso paziente K: il paziente migliora la mobilità e la forza muscolare del ginocchio operato con la Totalgym 3 giorni dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Lo stesso paziente K: 5 giorni dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva il paziente cammina senza stampelle e senza dolori.
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- La paziente L: 10 mesi dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva. Gli esempi dei pazienti K e L dimostrano come questa technica minimale invasiva computerizzata ha molto successo anche nelle persone con una grossa musculature.
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- La paziente M: 6 giorni dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva e 12 mesi dopo l'impianto di una protesi al ginocchio sinistro con la tecnica minimale invasiva.
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- Il paziente N: Alcuni giorni prima dell'impianto di una protesi alle ginocchia.
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- Lo stesso paziente N: 2 giorni dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Lo stesso paziente N: 4 giorni dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Lo stesso paziente N: 4 giorni al pomeriggio nella fisioterapia dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Lo stesso paziente N: 6 settimane dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Il paziente O: 4 giorni dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Lo stesso paziente O: 4 giorni al pomeriggio nella fisioterapia dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Lo stesso paziente O: 6 settimane dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Il paziente P: 2 giorni dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Lo stesso paziente P: 4 giorni al pomeriggio nella fisioterapia dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Lo stesso paziente P: 8 giorni dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Lo stesso paziente P: 10 giorni dopo l'impianto di una protesi al ginocchio destro con la tecnica minimale invasiva.
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- Un paziente di 82 anni 3 giorni dopo l´impianto di una protesi al ginocchio sinistro con la tecnica minimale invasiva e 4 mesi dopo l`impianto di una protesi al ginochi destro.

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2.2.3.6 Implantation d’une prothèse totale du genou par chirurgie mini-invasive (MIS) à l’aide d’un procédé de navigation chirurgicale assisté par ordinateur

La chirurgie minimale invasive (anglais « MIS= Minimally Invasive Surgery ») permet d’implanter une prothèse du genou par une petite incision cutanée en préservant au maximum les parties molles. L’objectif principal de cette nouvelle technique opératoire est de réduire le traumatisme chirurgical en limitant le plus possible les altérations des os et des parties molles. Grâce à cette technique minimale invasive, il est de plus possible de réduire l’incision cutanée de 15-18 cm à 8-12 cm, ce qui permet de préserver la musculature et les ligaments. Cette technique opératoire entraîne moins de douleurs postopératoires et permet une rééducation plus rapide.

Mais c’est précisément cette nouvelle technique opératoire qui peut également entraîner de dangereuses complications, lorsque l’intervention n’est pas réalisée par une équipe chirurgicale expérimentée. La voie d’abord n’ouvre au chirurgien qu’une vue limitée du domaine d’intervention susceptible d’avoir une influence négative sur l’évaluation de la situation, ce qui peut alors entraîner une mauvaise position de la prothèse avec une malposition et une instabilité des composants fémoraux et tibiaux. Mais grâce à la navigation, le chirurgien expérimenté peut également réussir à ajuster, avec une précision à 0,3 mm ou 0,3 degrés près, la position et la stabilité des composants fémoraux et tibiaux par cette petite voie d’abord.

Les avantages de cette technique opératoire ne résident pas uniquement dans la réduction des douleurs postopératoires, mais également dans une rééducation postopératoire plus rapide et une mise en charge plus précoce de la prothèse du genou : 3 à 4 jours après l’intervention, le patient peut marcher sans canne en charge complète. Mais ceci n’est possible que si la prothèse est parfaitement mise en place, tant en ce qui concerne l’axe et la rotation que la stabilité des ligaments. Des modifications minimes de ces paramètres peuvent être à l’origine de douleurs et d’un descellement précoce de la prothèse, ce qui va à son tour nécessiter un remplacement prématuré de la prothèse, avec les coûts élevés qui y sont associés.

Cette nouvelle technique opératoire ne nécessite pas d’examens radiologiques ou tomodensitométriques préalables supplémentaires et peut, avec une certaine expérience, réduire également la durée de l’intervention chirurgicale. La rééducation ainsi que la durée de l’hospitalisation du patient sont plus courtes, la durée de vie de la prothèse est plus longue.

Compte tenu de ces aspects, la navigation assistée par ordinateur va à l’avenir entraîner une réduction des coûts pour le système de santé, mais le système de navigation assisté par ordinateur ne pourra jamais remplacer l’expérience du chirurgien.

 


2.2.3.7 Implantation d’une prothèse unicompartimentale du genou (appelée prothèse partielle du genou) par chirurgie mini-invasive (MIS) à l’aide d’un procédé de navigation chirurgicale assisté par ordinateur 

La mise en place d’une prothèse unicompartimentale du genou doit être envisagée lorsque c’est surtout la partie médiale ou plus rarement la partie latérale de l’articulation du genou qui est atteinte, lorsque les autres parties de l’articulation présentent éventuellement des modifications cartilagineuses minimes et que les structures ligamentaires sont intactes (voir image 4).

L’impianto di una protesi al ginocchio unicompartimentale è indicato quando:  •	l’artrosi del ginocchio è localizzata principalmente in un solo compartimento femorotibiale, •	le strutture legamentarie dell’articolazione sono intatte e  •	la cartilagine ne 

(Image 4) Arthrose affectant essentiellement le compartiment interne de l’articulation du genou.

I nuovi strumenti della protesi unicompartimentale per la chirurgia minimale invasiva permettono con l’aiuto della navigazione computerizzata non solo di avere una buona veduta del campo operatorio ma anche di potere impiantare la componente femorali e tibiali in modo molto preciso. Di solito basta un’incisione della pelle di solo 6-8 cm. Grazie a questi nuovi strumenti chirurgici e a questa nuova tecnica minimale invasiva chirurgica si minimizza il trauma chirurgico sia all’apparato muscolare e legamentario nelle sue funzioni primordiali che a quello osseo, come nell’impianto di una protesi totale.
L’impianto di protesi unicompartimentale al ginocchio con questa nuova tecnica e con una cicatrice minima garantisce molto meno dolori postoperatori e permette una riabilitazione postoperatoria molto veloce. Il paziente può caricare con il peso massimo l’articolazione operata subito dopo l’operazione e quindi puoi lasciare ben presto anche l’ospedale. Con questa nuova tecnica si può quindi cercare di ridurre sia la durata che i costi dell’ospedalizzazione del paziente.


Les avantages de l’implantation d’une prothèse unicompartimentale du genou à l’aide d’un procédé de navigation chirurgicale assisté par ordinateur sont les suivants :

  • Petites incisions, en particulier absence de lésion des muscles fémoraux liée à la voie d’abord
  • Pas de luxation de la rotule avec moins de douleurs et mise en charge complète plus précoce
  • Intervention chirurgicale qui préserve les parties molles
  • Les réflexes proprioceptifs sont conservés
  • Restauration normale de la ligne articulaire
  • Implantation très précise des composants fémoraux et tibiaux
  • Résection osseuse minime du fémur et du tibia. Si nécessaire, la prothèse partielle peut par la suite encore être remplacée par une prothèse totale.
  • Conservation de tous les ligaments, du compartiment articulaire opposé et de l’articulation patello-fémorale
  • Récupération d’une mobilité normale naturelle et d’une sensation « plus normale » dans l’articulation du genou
  • Le patient retrouve très rapidement sa mobilité
  • Rééducation postopératoire plus rapide
  • Hospitalisation de courte durée


Dans le service d’orthopédie de l’hôpital de Haute-Engadine, la prothèse partielle de l’articulation du genou (comme p.ex. le EIUS® System ou le UNIX® System de l’entreprise Stryker, voir photo 5) est par principe implantée à l’aide du système ouvert de navigation assistée par ordinateur de l’entreprise Stryker-Leibinger, par une voie d’abord minimale.

À l’aide de la navigation, les nouveaux petits instruments permettent non seulement d’avoir une meilleure vue du domaine d’intervention, mais également de réussir une implantation plus précise des composants fémoraux et tibiaux de la prothèse unicompartimentale du genou. Une incision de six à huit centimètres est suffisante pour accéder à l’articulation.

La technique opératoire mini-invasive autorise une mobilisation précoce des patients. Dès le jour de l’intervention, l’articulation peut à nouveau être mise en charge totalement.
Tout comme pour l’implantation d’une prothèse totale, ceci permet de réduire la durée et les coûts de l’hospitalisation.

1 A 2 B 3 C
(Photo 5) La protesi unicomparimentale EIUS della ditta Stryker:
Componente femorale (A), tibiale (B) e schema delle componenti (C).


Les images suivantes expliquent les quelques étapes de l’implantation d’une prothèse unicompartimentale du genou assistée par ordinateur au moyen du système de l’entreprise Stryker-Leibinger.

La préparation du patient et la mise en place des trackers de navigation sont comparables à celles de l’implantation d’une prothèse totale du genou (vedi immagini 0 e 1 alle pagine 15-16).

 

Image 1:
Voie d’abord

Voie d’abord antéromédiale minimale de 6 à 8 cm de long. À l’image, l’usure de la partie interne de l’articulation du genou est évidente.




Image 2:
La partie interne de l’articulation du genou est numérisée

À l’aide du pointer, des références anatomiques du genou importantes pour le chirurgien (p.ex. la surface du fémur et du tibia) sont numérisées (photo A).



Cette image illustre encore une fois la numérisation à l’aide du pointer qui fait fonction de doigt numérique  du chirurgien Toutes les données importantes sont directement enregistrées pendant l’intervention chirurgicale.

 

Image 3:
Axes et cinématique

Le mouvement de l’articulation du genou permet de vérifier les paramètres des parties molles avant l’implantation de la prothèse. À l’écran du système de navigation, le chirurgien identifie les valeurs axiales de la jambe (photo A) et de la cinématique (photo B).

 A

 B




Image 4:
Fémur, tracker et bloc de coupe géré par navigation

Cette image montre le fémur avec les « trackers » pour le système de navigation et la technique du bloc de coupe mobile (photo A).
Le chirurgien règle le bloc de coupe à la position souhaitée en fonction du varus/valgus, flexion/extension et Slope au moyen des données enregistrées dans l’ordinateur (photo A).

Immagine 4: Tibia, lettore e maschera di taglio mobile computerizzata Tecnica a mani libere per mettere la maschera di taglio mobile sulla tibia guardando direttamente il video del computer a secondo il desiderio del chirurgo (foto A). Il chirurgo può met A

Le bloc de coupe est ensuite fixé par de petits clous dans la position souhaitée (photo B).

La maschera di taglio mobile viene fissata sulla tibia con dei chiodi nella posizione desiderata (foto B).   B  Immagine 5:  Taglio del condilo del femore Il chirurgo taglia l’osso del femore con l’aiuto della maschera mobile per porre successivamente, in B




Image 5:
Résection du fémur effectuée à la scie

Le chirurgien ajuste le fémur par sciage pour assurer une stabilité ultérieure optimale de la prothèse. La position souhaitée peut constamment être corrigée au moyen des données enregistrées dans l’ordinateur.




Image 6:
Implantation de la prothèse dite d’essai

Après avoir préparé le fémur et le tibia en vue de l’implantation, le chirurgien commence par la mise en place d’une prothèse d’essai (photo A).

1 A 2 B


Image 7:
Implantation de la prothèse définitive

Après fixation de la prothèse définitive avec du ciment (photo B), la plaie est refermée. Après environ 1 h 45, l’intervention chirurgicale est terminée.

Immagine 7:  Impianto della protesi definitiva Quindi viene incementata la componente femorale.       



Image 8:
Résultat final

Cette image montre le résultat final.

1 A 2 B

Exemple d’une prothèse unicompartimentale médiale du genou cimentée (EIUS® de l’entreprise Stryker).


Image 9:
Clichés radiographiques avant et après l’intervention chirurgicale  

1 A JPEG Encoder Copyright 1998, James R. Weeks and BioElectroMech. B

Orthoradiogramme en position debout: cliché pré-opératoire lors d’une gonarthrose en varus droite de 7° (photo A) et cliché postopératoire 6 semaines après implantation d’une prothèse unicompartimentale médiale du genou cimentée par chirurgie mini-invasive à l’aide d’un procédé de navigation chirurgicale assisté par ordinateur (System UNIX® de l’entreprise Stryker), avec un axe de la jambe qui est droit (photo B).


2.2.3.8 Riprese video postoperatorie


In questi video si possono vedere pazienti, che hanno dato gentilmente il loro permesso, dopo l'impianto di una protesi al ginocchio:



- Il paziente A: 2 giorni dopo l'impianto di una protesi unicompartimentale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Lo stesso paziente A: 5 giorni dopo l'impianto di una protesi unicompartimentale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Lo stesso paziente A: 3 settimane dopo l'impianto di una protesi unicompartimentale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Lo stesso paziente A: 6 settimane dopo l'impianto di una protesi unicompartimentale al ginocchio destro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Il paziente B : 2 giorni dopo l'impianto di una protesi unicompartimentale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Lo stesso paziente B: 4 giorni dopo l'impianto di una protesi unicompartimentale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Lo stesso paziente B: 6 giorni dopo l'impianto di una protesi unicompartimentale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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- Lo stesso paziente B: 5 settimane dopo l'impianto di una protesi unicompartimentale al ginocchio sinistro con tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata.
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2.2.3.9 Information relative à la physiothérapie pour les patients avec prothèse totale du genou

Per potere ricevere e leggere altre informazioni piu' dettagliate sulla reabilitazione fisioterapeutica dopo l'impianto di una protesi con la tecnica minimale invasiva e con la navigazione computerizzata vi preghiamo di scaricare questo ducumento PDF:

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Le jour de l’hospitalisation:

En soirée, un membre de notre équipe de physiothérapie viendra vous rendre visite. Il vous interrogera brièvement sur les antécédents de votre problème de genou. Il testera la mobilité de votre genou. On règlera vos cannes de marche et vous recevrez les premières instructions sur la manière de mieux marcher avec les cannes et de s’en servir dans les escaliers.

On vous montrera également des exercices respiratoires qui doivent permettre une respiration profonde consciente après l’opération, afin d’éviter l’apparition d’éventuelles complications (p. ex. une pneumonie).

Le jour de l’intervention chirurgicale:

Un physiothérapeute vous rendra visite et répétera avec vous les exercices respiratoires que l’on vous demandera de faire au moins 10 fois par heure.

Nous procéderons au réglage d’une attelle de mobilisation à votre intention (attelle kinetic) destinée au maintien de la mobilité (ou, en cas de besoin, pour positionnement déterminé). Votre genou restera de manière passive (c.-à-d. que vos muscles doivent alors être relâchés) sur cette attelle de mobilisation en flexion de 90° pendant une heure, puis il sera bougé sur un arc de mouvement de 90° et maintenu ensuite en extension maximale (la position jambe tendue est interdite sur l’attelle de mobilisation !).

Cette «alternance de positionnement» ne sera toutefois utilisée que si vous n’avez pas de douleurs. Le cas échéant, l’angle de flexion sera adapté à la sensation douloureuse.



 

Le 1er jour après l’intervention chirurgicale:

Au premier jour après l’intervention chirurgicale, vous pourrez vous asseoir et si vos forces vous le permettent, vous aurez le droit de vous mettre debout pour la première fois et de faire le premier pas avec des cannes ou d’autres dispositifs d’aide à la marche (dans la mesure où vous avez retrouvé la sensibilité des jambes).

À cet effet, la jambe opérée est bandée jusque par-dessus l’articulation du genou, la jambe «valide» jusqu’au niveau du genou, et ce afin de favoriser la circulation sanguine.

C’est le chirurgien qui fixe la limite de charge (en kg) de la jambe opérée. Le physiothérapeute compétent vous informera à ce sujet et vous fournira les instructions nécessaires.

Lors du positionnement, veuillez veiller à ce que le genou soit tendu, avec un oreiller placé sous le talon (à moins que l’on vous ait prescrit autre chose).

Vous utiliserez l’attelle de mobilisation pendant une heure, trois fois par jour, à compter du premier jour après l’opération. Veuillez commencer à augmenter lentement l’angle de mouvement, de manière à ne pas ressentir de douleurs, mais uniquement une sensation de tension accrue qui est supportable pour vous.

Le 2e jour après l’intervention chirurgicale :

On attache une grande importance à l’extension active du genou après l’intervention. C.-à-d. que c’est important que vous appreniez à tendre le muscle de l’avant de la cuisse (le quadriceps) et que vous vous entraîniez également à le faire. À cet effet, le physiothérapeute vous enseignera différents exercices  et vous demandera de les faire plusieurs fois par jour. Ceci vous permettra d’acquérir une « sensation » stable et sûre de votre genou lorsque vous marcherez.

Nous vous rappellerons (si nécessaire) toujours cette extension du genou, qui joue également un rôle important dans la marche, et elle sera exercée de manière ciblée.

Pour ce qui est de la flexion active, il est judicieux de plier plusieurs fois par jour, si possible sans douleurs, le genou opéré. Il faut alors veiller à ce que le talon reste toujours en contact avec le drap du lit.

 



La limite de charge et aussi le positionnement de la jambe opérée restent inchangés au cours des jours à venir.

Jusqu’au cinquième jour postopératoire, vous devriez veiller à ce que la jambe opérée reste bandée jusque par-dessus l’articulation du genou lorsque vous marchez ou que vous êtes assis (sauf lorsque vous allez aux toilettes). Dans certains cas, il arrive que le bandage doive rester en place encore un peu plus longtemps.

 

Le 3e jour après l’intervention et les jours suivants:

Dès que les perfusions auront été retirées, votre prochain objectif sera de monter l’escalier. Afin d’acquérir le plus vite possible une démarche ergonomique, nous analyserons votre démarche à plusieurs reprises, afin d’y apporter des corrections personnelles et de vous enseigner des exercices correspondants



                   

Une bonne cicatrisation dépend également du traitement de la cicatrice. Votre physiothérapeute vous donnera des informations précises à ce sujet, afin que vous puissiez par la suite le faire vous-même matin et soir.

Il faut par la suite continuer à utiliser l’attelle de mobilisation au même rythme, afin de pouvoir atteindre et maintenir, de manière continuelle, un angle de flexion le plus élevé possible. Mais dès que le physiothérapeute vous invitera à rejoindre la thérapie de groupe des patients avec prothèse totale du genou, une utilisation de l’attelle de mobilisation deux fois par jour sera suffisante.



Dans la seconde moitié de votre hospitalisation, c.-à-d. dès que vous aurez atteint un angle de flexion de 90° et que vous pourrez vous rendre seul dans les locaux de physiothérapie, nous vous proposerons une seconde unité thérapeutique dirigée par jour.

Celle-ci est conçue sous forme de thérapie de groupe. Chaque jour, vous apprendrez de nouveaux exercices de manière structurée et vous les effectuerez dans le cadre d’un parcours. La durée et l’intensité des exercices seront quotidiennement ajustées en fonction de vos possibilités. Vous ferez également la connaissance d’autres patients avec prothèse totale du genou et vous pourrez parler de vos expériences avec eux.

 

La thérapie de groupe pour les patients avec prothèse totale du genou:

Les différents exercices:


Totalgym

          

Cet exercice est destiné à améliorer la flexion et l’extension de l’articulation avec une charge de plus en plus lourde. Il stimule la circulation sanguine et favorise le processus de guérison.

 

Vélo



Faire du vélo sert à améliorer la flexion et l’extension de l’articulation et stimule fortement la circulation sanguine. La longueur de la pédale du côté de la jambe opérée peut être adaptée à votre propre angle de flexion.

 

Exercices de coordination



Cet exercice consiste à se tenir debout sur une jambe de différentes façons. Ceci favorise la sécurité et le contrôle du genou opéré lors de la marche avec une charge de plus en plus lourde et sur des surfaces inégales.

Se mettre debout depuis la position assise



Cet exercice sert avant tout à renforcer les muscles extenseurs du genou.

 

Flexion du genou



Cet exercice sert avant tout à renforcer les muscles fléchisseurs du genou.

Grâce à de nombreuses autres mesures de physiothérapie (p. ex. exercices de décontraction musculaire, étirements, etc.), nous vous aiderons à passer une phase de cicatrisation avec le moins d’irritations et de douleurs possibles. Dans ce sens, nous vous souhaitons une agréable période post-traitement. Au cas vous n’auriez pas compris certains points ou si vous avez d’autres questions, veuillez vous adresser au physiothérapeute compétent qui se fera un plaisir de vous renseigner.

 

 

2.2.3.10 Riprese video con istruzioni sulla fisioterapia

In questi video si possono vedere pazienti, che hanno dato gentilmente il loro permesso, dopo l'impianto di una protesi al ginocchio:

Il paziente rafforza la musculatura dei muscoli quadricipidi con una lavoro a catena chiusa.
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Il paziente rafforza la musculatura dei muscoli ischiocrurali con una lavoro a catena chiusa.
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Il paziente fa esercizi di equilibrio.
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Il paziente rafforza la musculatura dei muscoli quadricipidi con una lavoro a catena chiusa.
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Il paziente rafforza la musculatura con la bicicletta.
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Il paziente migliora la mobilità del ginocchio operato con esercizi di movimento attivo assistivo aumentando lentamente la flessione del ginocchio.
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P.S. Pour plus d’informations concernant l’implantation d’une prothèse du genou par chirurgie mini-invasive (MIS) à l’aide d’un procédé de navigation chirurgicale assisté par ordinateur ou concernant également d’autres traitements du service d’orthopédie, de traumatologie et de médecine du sport de l’hôpital de Haute-Engadine, veuillez consulter les sites web suivants :
www.orthopaedie-samedan.ch
www.sportmedizin-samedan.ch